Death Note
Scénario : Tsugumi OHBA
Dessin : Takeshi OBATA
Genre : shonen/seinen (histoire publiée dans un magasine shonen mais présentant les caractéristiques du seinen); thriller psychologique
Déconseillé aux moins de 12 ans
RésuméL'histoire commence en 2003. Light Yagami (Raito Yagami dans la version originale japonaise), 17 ans et un des meilleurs lycéens du Japon, trouve un jour un étrange cahier sur la couverture duquel il est écrit "Death Note".
Light lit alors ce qui est écrit en anglais dans le Death Note :
"
La personne dont le nom est écrit dans ce cahier meurt.Il faut avoir en tête le visage de la personne dont on écrit le nom, sinon cela ne fonctionne pas. Par conséquent, on ne peut obtenir un résultat de mêmes nom et prénom en une seul fois.A la suite du nom, si l'on écrit la cause de la mort dans un délai de 40 secondes du monde des humains, cela se réalise.
Si l'on écrit pas la cause, la mort est systématiquement due à un arrêt cardiaque.
Si l'on écrit la cause, on obtient alors un délai supplémentaire de 6 minutes 40 pour décrire précisément le déroulement de la mort. [...]"Au début, Light pense qu'il s'agit juste d'une blague stupide mais, par curiosité, teste le Death Note d'abord sur un tueur qui a pris en otage huit personnes lorsque la nouvelle de la prise d'otage passe aux infos à la télévision. A sa grande surprise, l'homme meurt effectivement d'une crise cardiaque 40 secondes après qu'il ait inscrit son nom sur le Death Note. Pour être bien sur, il cherche à tester le Death Note une deuxième fois. Il est alors témoin de l'agression d'une jeune fille dans la rue et entend le nom de l'un des agresseurs lorsque celui se présente à la fille. Il écrit alors le nom dans le Death Note et précise comme cause de la mort : accident de la route. Cela se réalise. Light est alors certain que ce n'est pas une farce et que le Death Note possède bien des pouvoirs surnaturels. Il va alors décider d'utiliser le Death Note pour exécuter tous les criminels et construire un nouveau monde pacifié. Il va aussi faire la connaissance de Ryuk, le dieu de la mort (shinigani) propriétaire du Death Note que seuls les gens ayant touché le Death Note peuvent voir et entendre et qui va lui en apprendre un peu plus sur les pouvoirs du Death Note.
Les gens vont finir par se rendre compte que la mort en aussi grand nombre des criminels n'est pas vraiment naturelle. Light, que les agissements ont rendus célèbres, est surnommé Kira par la population qui ignore bien évidemment sa véritable identité. Mais la police japonaise, le FBI et Interpol s'en mêlent. Ils sont dirigés par L, un mystérieux enquêteur très compétent et très célèbre mais dont personne ne connais ni le visage, ni le nom. L déclare à Kira par vidéo que ce qu'il fait est immoral et qu'il fera tout pour l'envoyer à l'échafaud (la peine de mort est légale au Japon).
S'ensuit alors une lutte entre L et Kira : le premier qui découvre l'identité de l'autre l'envoi à la mort.
Avis personnelUne série qui aborde certains sujets :
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La peine de mort et l'eugénisme Est-il moral ou non de tuer les personnes criminelles et/ou nuisibles à la société ? L et Kira incarnant les deux opinions opposées par rapport à cette question : Kira pense que oui et L que non.
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Big BrotherKira qui veut être le dieu de son nouveau monde et qui cherche à tuer tous ceux qui tente de s'opposer à lui.
L qui n'hésite pas à placer les suspects sous surveillance constante dans leur domicile avec des caméras et des micros.
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L'absurdité de la vieLorsque Ryûk révèle à Light qu'il n'y a rien après la mort :
"Celui qui utilise le Death Note ne doit s'attendre à n'aller ni au paradis ni en enfer."- Spoiler:
La seule critique que je ferrai sur cette série est que selon moi la partie avec N (Near) et M (Milhouse) contre Kira est de trop : un peu inutile et sans intérêt, à part pour faire intervenir deux nouveaux personnages et ainsi maintenir un semblant d'intérêt car avoir en permanence L contre Kira peut être un peu lassant au bout d'un moment. Bon après comme c'est Near et Milhouse qui mettent Kira hors d'état de nuire, je ne vais non plus totalement cracher dessus